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Extrait du spectacle The Dragonfly of Chicoutimi
Claude Guillemette. Extrait du montage vidéo de The Dragonfly of Chicoutimi (2024)

Un puissant effet de réel alliant le suspense du témoignage à un corps manifestement fictif dans un contexte de promiscuité avec un public avisé.

Quoi donc ?

Mais pourquoi donc Gaston Talbot s’est-il aliéné de sa langue maternelle ? Trente ans après sa création, la pièce demeure une œuvre majeure et singulière de notre dramaturgie. La posture aliénée du personnage qui pense en français ce qu’il énonce dans un anglais galvaudé est alarmante eu égard au recul de la langue française au Québec. Le Dragonfly … interpelle de façon spéculaire nos communautés linguistiques - française et anglaise - qui s’y perçoivent chacune à travers l’Autre.

[…] Fallait-il s’appeler Larry Tremblay et porter dans son nom les deux langues pour écrire un tel texte, comme si Larry donnait des mots au silence de Tremblay ? Fallait-il être né au Saguenay ? Cela a pu faire naître le texte plus vite. Mais, tôt ou tard, on l’aurait écrit ailleurs, à Athènes ou à Dusseldorf ou Dieu sait où.

— Paul Lefebvre, Les herbes rouge 1995

Et comment ?

Ultra corporelle, notre proposition artistique en révèle les enjeux dans un style théâtral pseudo-réaliste. La signature d’OMNIBUS, c’est sa manière incarnée d’aborder le fait littéraire ; une éloquence corporelle universalisante qui abolit les barrières de langue. Son expression corporelle est un exutoire au secret ravalé tout au long de sa vie dans le déni mensonger de Gaston Talbot. L’interprétation somatique du personnage élucide son mystère à la façon d’une analyse des rêves, révélatrice du subconscient.

Il n’occupe qu’un espace minuscule de cinq pieds sur cinq, véritable sellette que lui impose une accompagnatrice discrète. L’intensité du témoignage sur le plan dramatique, sa gravité sur le plan socio-politique requièrent ce procédé radical; une invasion de l’espace psychique du personnage sans possibilité d’évasion physique.

Pour qui ?

L’œuvre-phare interpelle les chercheurs, professeurs et étudiants dans plusieurs champs d’étude : tant Français et Anglais qu’Études littéraires et Communication, voire Philosophie, Psychologie, Sociologie, et bien évidemment Théâtre. Notre équipe a conçu une version minimaliste du Dragonfly … pour les maisons d’enseignement du Québec. Intégrée au calendrier scolaire, la prestation de 60 minutes se donne à voir et entendre sans apparat, en promiscuité avec un public pouvant aller de 30 à 300 personnes.

Support à l’activité didactique, un riche dossier pédagogique adapté aux trois niveaux : universitaire, cégep et second cycle du secondaire, prépare profs et élèves en orientant les pistes d’analyse critique de l’œuvre. En amont ou en aval de la représentation, les départements d’études intéressés peuvent compléter l’expérience par une causerie-classe de maître avec les concepteurs.

Documents disponibles aux acquéreurs de l’événement

  • Fiche de vente
  • Fiche technique
  • Lien vers la captation du prototype sur Viméo (23minutes)
  • Dossier pédagogique (niveau universitaire) - champs d'étude suggérés : Français, Anglais, Études littéraires, Communication, Philosophie, Psychologie, Sociologie, Théâtre, Arts
  • Dossier pédagogique (niveau cégep) - champs d'étude suggérés : Français, Anglais, Études littéraires, Communication, Philosophie, Psychologie, Sociologie, Théâtre, Arts
  • Dossier pédagogique (niveau secondaire 2e cycle) - champs d'étude suggérés : Français, Anglais, Théâtre, Arts