Marion garde ses brebis en pensant à Robin, son promis. Le chevalier Aubert arrive, faucon au poing, et entrerpend de la séduire. Celle-ci résiste à ses avances; il repart seul.
Robin rejoint Marion, qui lui fait part des avances du chevalier. Après moult effusions amoureuses et un goûter sur l'herbe, Robin part chercher ses deux cousins: Baudon et Gautier, de même que Péronelle. Ils feront la fête et pourront mieux, à plusieurs, repousser le chevalier s'il récidive.
En cherchant son faucon, le chevalier revient vers Marion. Il essaie de la séduire à nouveau mais, peine perdue, elle l'éconduit sans ménagement. La quittant, le chevaliier rencontre Robin. Fâché que celui-ci ait maltraîté son oiseau de proie, Aubert l'accueille à coup de soupape et de tatin. Marion intervient et prend la défenses de son amoureux. Elle se refuse toujours au chevalier qui, cette fois, l'emmène de force. Robin reste seul, triste et mal en point.
Gautier entre en scène et trouve Robin. Au loin, ils aperçoivent Marion qui se débarasse hardiment de son infortuné ravisseur. Elle retrouve ses amis; Péronelle et Baudon se joignent à eux; ils décident de faire la fête évoquée plus tôt.
D'abord, on fait le jeu de Saint-Soisne. L'évêque désigné doit faire rire ceux qui lui donnent des cadeaux; celui ou celle qui rit le remplace pour faire rire les autres à son tour. Voici ensuite le jeu du Roi et de la Reine (appelé aussi jeu de la Vérité), pendant lequel les sentiments liant Robin et Marion sont définitivement révélés. Après ces divertissements, quoi de mieux qu'une bonne bouffe avant que Robin ne termine le Jeu menant la tresche.