Célestine là-bas près des tanneries au bord de la rivière

16 novembre au 15 décembre 1990 à l'Espace Libre
Novembre-décembre 1990 au Centre National des Arts (Ottawa)
Janvier-février 1991 à l'Espace Libre (reprise)

D'après Celestina de Fernado de Rojas
Coproduction Omnibus le corps du théâtre et le Théâtre Français du Centre National des Arts du Canada (CNA)
Traduction et adaptation Michel Garneau 
Mise en scène Jean Asselin 
Distribution Francine Alepin, Jean Boilard, Réal BosséDiane Dubeau, Françoise Faucher, Martine Francke, Marcel Girard, Robert Gravel, Silvy Grenier, Jacques E. Le Blanc, Denys Lefebvre, Sylvie MoreauFrançois Papineau, Anne-Marie Provencher. 
Scénographie et costumes Daniel Castonguay 
Chef de l'atelier Peter Barleben assisté de André Beaudin, Denis Beaudin, Doug Orr, Pierre Paquette
Chef de l’atelier d’accessoires Victor Elliott assisté de Karyn Watson, Michelle Dias, Brian Mcleod
Peinture du décor Dana Wardrop, Peter Langlois, Angela McGowan
Acheteuses spécialisées Christine Deinstadt, Deborah Garrick
Chef de l’atelier de costumes Jan Cogley
Assistance aux costumes et achat Sue Fijakowska
Assistance aux costumes Nancy Campbell, Sonia Drolet, Stevi Graham, Patt Hunter, Danielle Jeffreys, Carole Millet, David Newcomb, Jacky Roy, Linda Tait, Lisa Yon
Coupes Susan Baldwin, Claude Tanguay assistés de Anne Gagnon, Maria Vigliotti
Teinture et accessoires Normand D. Thériault
Chapeaux Jill Bitz
Lumières Jean-Charles Martel 
Conception et direction musicale Silvy Grenier 
Maquillage Yvan Gaudin
Perruque et coiffure Sharon Ryman
Régie Anne Plamondon
Assistance à la régie Michel Deguire
Régie de plateau Jacynthe Meunier
Direction technique Alex Gazalé
Direction de production Don Finlayson
Communications internes Laurence Jourde

L'oeuvre de Fernando de Rojas, Celestina, est un monstre, par sa taille imposante. Qu'on y songe: 21 actes, presque cinq cents pages écrites d'une écriture serrée, entre 1490 et 1500, alors que ce coin du monde vivait sous l'emprise d'un "tremblement de civilisation" suscité par Colomb et ses découvertes outre-Atlantique.

La Célestine est un mythe qui s'est répercuté de siècle en siècle - pièce qui a mystifié plus d'un metteur en scène face à cette bête qulaifiéé "d'injouable", conçue d'ailleurs selon une tradition universiatire latine par son auteur pour être lue à haute voix, devant un parterre rompu à son style rhétorique et à son genre sentencieux, moralisateur. C'est une onde de choc, une pièce à la jonction de la sexualité et du pouvoir, une pièce du désir pur qui se consomme et se consume jusqu'au dérisoire, jusqu'à l'absurde.

Devenue, sous la plume de Michel Garneau, Célestine là-bas près des tanneries au bord de la rivière, l'oeuvre met en scène une Célestine forte en gueule et haute en couleurs. Toujours grande maquerelle sous le soleil d'Espagne du XVe siècle, sorcière professionnelle défiant le règne de l'Inquisition, Célestine la scandaleuse a deux passions: l'amour et l'argent. Rien ni personne ne lui résiste. Et surtout pas les amours illicites. Calixtes est fou de désir pour Mélibée. À son grand malheur, la douce Mélibée n'ose lui céder, ayant été élevée strictement par des parents qui lui ont inculqué l'importance de la chasteté et de la pudeur. Calixte demande l'aide de Célestine par l'entremise de son valet Sempronio. Elle accepte d'intervenir et voilà Mélibée qui plonge dans la découverte du plaisir et du désir assouvi. Mais les deux jeunes amants devront franchir le mur de l'honneur qui les encercle. Au risque d'en mourir ...

Photo par ROBERT ETCHEVERRY, graphisme par LUMBAGO
Photo par ROBERT ETCHEVERRY
Photo par ROBERT ETCHEVERRY
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Photo par ROBERT ETCHEVERRY
Photo par ROBERT ETCHEVERRY
Photo par ROBERT ETCHEVERRY
Photo par ROBERT ETCHEVERRY

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Célestine là-bas près des tanneries au bord de la rivière
Photo par ROBERT ETCHEVERRY