Ni terrible ni simple

17 au 29 septembre 1991

(De l'événement QUATRE JEUX DE MUSIQUE-THÉÂTRE)

Coproduction OMNIBUS le corps du théâtre et Catherine Perrin
Maîtrise d'oeuvre Jean Asselin
Distribution Catherine Perrin
Scénographie et costumes Yvan Gaudin
Dessin Marcy Page
Montage musiquale Catherine Perrin, Yves Daoust
Musique électroacoustique Yves Daoust
Musique pour clavecin Jean Lesage, Girolamo Frescobaldi, Jean-Baptiste-Antoine Forqueray
Lumières Martin St-Onge
Régie Mimi Boulay
Communications internes Laurence Jourde

 

Il ne supporte pas les courants d’air et le bruit de votre machine à écrire pourrait l’enterrer. Dans son mode d’emploi, écrit entre le 16e et le 18e siècle dans toutes les langues de l’Europe, ne nous sont parvenues que des bribes. Somme toute, il faut aimer le clavecin à la folie pour vouloir raconter son histoire, qui mélange de façon fascinante et déconcertante l’ésotérique et le précieux, la virtuosité et la naïveté. Pour raconter son histoire, Yves Daoust, alchimiste des sons, et Jean Lesage, dompteur du clavecin, réinventent le baroque. Ce qu’on ne pouvait interpréter, il fallait essayer de l’exterpréter. 

Ce spectacle fait parti de l’évenement QUATRE JEUX DE MUSIQUE-THÉÂTRE,
constitué de quatre pièces réparties en deux séances:
OH. COMBIEN. ET POUR TOUJOURS., d'après Le Conte de l'éctoile, extrait de Deux Contes parmi tant d'autres pour une tribu perdue de René-Daniel Dubois; EURYDICE, une déconstruction du mythe par le kitsch; NI TERRIBLE NI SIMPLE, par lequel Catherine Perrin et son clavecin donnait âme et corps à la relation étrange et passionnée musicien/instrument; et enfin LA FLÈCHE ET LE COEUR, faisant initialement partir d’une oeuvre plus globale pour laquelle Robert Claing signait le texte La Mort des Rois.