28 février au 25 mars 2006

Maîtrise d’œuvre Jean Asselin
Distribution Jean-Baptiste Asselin-Boulanger, Jean Boilard, Daniel Desputeau, Philippe Ducros, Sophie Faucher, Emma Haché, Christian LeBlanc, Didier Lucien, Denis Mercier, Isabelle Pastena, Charles Préfontaine, Martin Vaillancourt
Sénographie Charlotte Rouleau
Construction des décors Atelier L'Établi
Peinture scénique Charlotte Rouleau, Caroline Alder, Josée Dumas et Marie-Claude L'Heureux
Création de la frise murale du hall Jean Faucher
Costumes et accessoires Jaber Lutfi, assisté de Jessica Martin, Marie-Andrée de Courval, Rosanne Robitaille, Nadine Guesdon et Sarah Michetti
Couture Elizabeth Cognard et Lise Danis
Conception sonore Éric Forget
Lumières Mathieu Marcil
Régie Stéphanie Capistran-Lalonde
Direction technique et de production Réal Dorval
Communications Alain Labonté
Communications internes Hélène Legault

La loi du talion : oeil pour œil, dent pour dent

Créée pour la première fois en 1594, L’histoire lamentable de Titus (ou Titus Andronicus) est sans doute la première tragédie de William Shakespeare, et assurément la plus sanglante. Elle décrit un cycle inextricable de vengeance fatale entre Titus, général imaginaire de la Rome impériale, et son ennemie Tamora, reine des Goths. Dédaignée par la haute société à cause de son côté cru, la pièce connut pourtant un grand succès populaire.

La composition de la troupe augure d’un Titus tout en action et en démesure, à la hauteur de cette grande œuvre à la fois poétique et philosophique. Les attitudes et sentiments qui y sont exploités ‑ vengeance, haine, cruauté, souffrance ‑ ont une résonance parfaitement actuelle dans nos sociétés où l’atrocité des guerres civiles, fratricides et de la violence urbaine se perpétuent.

Ce Titus d’Omnibus, adapté à notre époque, invite à nous inquiéter et à nous indigner de la résurgence atavique de la violence, et de la fascination qu’elle opère en nous.